L’HOMEOPATHIE N’EST AUCUNEMENT OPPOSEE A LA MEDECINE CLASSIQUE

 

Parce que seuls des professionnels de santé diplômés à la fois en pharmacologie conventionnelle et en homéopathie sont capables d’évaluer leur pertinence respective dans la prise en charge d’un(e) patient(e)  à un moment donné, il est essentiel de protéger leur formation.

 

Pour pouvoir faire un choix thérapeutique sans perte de chance, il faut que le prescripteur ait toutes les cartes en main. Il a donc besoin d’élargir ses compétences, tout au long de sa vie professionnelle : nouveaux médicaments, nouveaux outils et nouvelles stratégies de soins.

La formation initiale est un socle commun, consensuel, que chacun enrichit ensuite au gré de ses talents et des besoins de ses patients. Les connaissances évoluent, personne ne peut prétendre que les apprentissages en médecine sont figés. La formation continue est d’ailleurs une obligation déontologique.

Mais, à information égale, le talent de chacun lui fera choisir puis approfondir les outils dont la maîtrise lui semble la plus aisée. Et d’une manière générale la synergie des outils permet de les optimiser.

Donc cela n’a pas de sens de les opposer, il faut au contraire augmenter la sensibilisation et le respect mutuel des professionnels de santé dès leur cursus étudiant.

 

Elisabeth Latour de Mareuil,

sage-femme homéopathe, Secrétaire générale adjointe de la SFH.