Avant-propos, bienvenue à Giverny

« L’avenir n’est jamais que du présent à mettre en ordre

Tu n’as pas à le prévoir, mais à le permettre. »

                                                                               Antoine de Saint Exupéry

                                                                                                   giverny                                                                            

                    Ce 62ème Congrès de printemps de la Fédération nationale des sociétés homéopathiques de France, organisé par la Société française d’homéopathie, est un moment historique.

Les précédents congrès, Strasbourg en 2020 et 2021, ont dû être annulés pour les raisons sanitaires dues à la pandémie.

C’est le premier grand rassemblement de professionnels homéopathes depuis l’arrêt inique du déremboursement des médicaments homéopathiques et les multiples attaques dont nos professions et l’homéopathie ont été la cible injustifiée, victimes expiatoires du politiquement correct.

           Pourtant, les homéopathes ont multiplié les études et les observations humaines et animales depuis plus de deux siècles, sur tous les continents.

           Pourtant, les homéopathes revendiquent d’associer une observation aussi attentive du patient que de sa maladie.

           Pourtant, les homéopathes recherchent une efficacité personnalisée sans effets secondaires.

           Pourtant, les homéopathes contribuent aux soins de tous, en complément de la médecine universitaire et/ou académique.

           Pourtant l’homéopathie améliore la qualité de vie des enfants, des femmes enceintes et des plus fragiles comme ceux atteint de cancer.

           Pourtant, c’est une thérapeutique respectant réellement l’environnement et la biodiversité animale.

Les refus, bien qu’argumentés, de la standardisation, de la normalisation et de la systématisation, associés à la recherche de la prescription personnalisée, ne sont plus admis.

Seuls comptent les recommandations, les obligations et les protocoles répondant aux progrès dit « consensuels » de la pharmacologie, de la technologie et de l’intelligence artificielle.

Que faire, face à ces injonctions ?

Baisser les bras, démissionner, rentrer dans le rang, arrêter de prescrire ou se révolter ?

Ce n’est pas notre vocation médicale de reculer devant les difficultés.

Ce n’est pas le caractère de l’homéopathe de refuser le débat et d’abandonner l’application de la loi de similitude.

Ce n’est pas la mission de la Société française d’homéopathie, qui depuis 1889, participe à la promotion de cette thérapeutique.

Ce n’est pas le but des sociétés fédérées et partenaires d’abandonner leurs activités associatives.

Ce n’est pas l’objectif du Syndicat national des médecins homéopathes français de renoncer à la défense des intérêts moraux et matériels des médecins homéopathes.

Ce n’est pas l’ambition de la Fédération nationale des sociétés homéopathiques de France dont les buts sont explicites :

  • Représenter le mouvement homéopathique français tant en France qu’à l’étranger ;
  • Établir une liaison entre les sociétés françaises d’homéopathie, de coordonner leurs efforts et leurs travaux ;
  • Organiser, entre autres, un congrès national chaque année ;
  • Susciter toute action d’ensemble sur le plan national ou international en faveur de l’homéopathie ;
  • Gérer la formation médicale continue, l’évaluation des connaissances et le développement professionnel continu en vue de l’optimisation des soins. »

Alors, nous posons la question de l’existence de l’homéopathie comme thérapeutique médicamenteuse et humaniste, intégrée à l’arsenal médical du XXIème siècle ?

Notre ami, Mourad Benabdallah, successeur de Michel Guermonprez, coordinateur du  diplôme universitaire d’homéopathie à la faculté de médecine de Lille, limogé sans égards après plus de 20 ans d’enseignement, la formule ainsi :  

                                       

                                               « Faut-il sauver l’Homéopathie ? »

 

Pour répondre à cette question de façon favorable, des personnalités du monde politique telles Corinne Lepage et Stéphanie Kerbarh, et des personnalités médicales, acteurs du monde homéopathique français, vont nous apporter leurs réflexions et la synthèse de leurs expériences, dans la liste suivante, par ordre alphabétique :

Anaïs Atmadjian, Jean-Lionel Bagot, Jean-Paul Billot, Charles Bentz, Catherine Cavarait, Gérard Chauvin, Jean-Claude Dubois, Jessica Fruchart, Didier Grandgeorge, Dominique Jeulin-Flamme, Claude Jousset, Élisabeth Latourde-Mareuil, Pascale Laville, , Philippe Marchat, Éric Myon, Jacqueline Peker, AlbertClaude Quemoun, Olivier Rabanes, Hélène Renoux, Danielle Roux, Jean-Pierre Ruasse, Alain Sarembaud et Joël Siccardi.

                           Chers amis, nous vous souhaitons un excellent congrès, au sein de ce musée des Impressionnismes, dans le cadre enchanteur du village fleuri de Claude Monet.

Brigitte Lécot-Famechon et Alain Sarembaud