Billet d'Humeur.

Cessons de nous tromper de combat, et de cible pour notre communication
Ce qui est fondamentalement en cause, ce n’est pas l’Homéopathie en soi, ni seule.
C’est la médecine moderne elle-même qui est interrogée par le public.
Or, celui-ci a deux réactions par rapport à elle :
- d’une part il en admire les progrès et il espère en bénéficier
- d’autre part il a peur :
- de ses possibles effets iatrogènes
- de son caractère déshumanisé et impersonnel, d’être considéré comme un objet statistique comme le « randomisé moyen », comme dit l’EBM  (evidence based medicine, médecine « par les preuves ») elle-même.

Il est inutile de perdre son temps à s’échiner pour convaincre le milieu académique et administratif, totalement inséré dans le complexe médico-industriel, lui-même inscrit dans l’idéologie des Pouvoirs publics (« la Science », etc.)
(Noter que ceci ne relève pas de la théorie du complot, mais de la simple observation sociologique).

Par contre, nous devons rassurer le public sur notre triple capacité :
       - à le faire bénéficier de toutes les ressources de la médecine moderne
       - tout en lui évitant, au maximum possible, ses dérives et ses inconvénients.
       - et en prenant en compte la singularité de chacun

Ce « pilotage par l’aval » a montré son efficacité avec l’histoire de l’agriculture biologique, à laquelle j’ai personnellement participé.
Il aura certes un coût de communication, mais je crois savoir que certaines structures homéopathiques ne sont pas actuellement dénuées de moyens, qui pourraient être mobilisés pour cette action de salubrité publique.

Avec mes confraternelles amitiés,

Dr Jean-Pierre Ruasse
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27 mars 2024.